Chaque parcours a sa singularité et sa propre histoire, aussi bien personnelle que professionnelle.

Pour ce qui est du recrutement de nouveaux collaborateurs, nous pourrons avoir l’intelligence artificielle la plus poussée, mettre en place les processus de recrutement les plus coûteux et avoir des journées de 36 heures, si les décideurs ne sont pas sensibilisés à la valorisation de cette singularité, tout ceci ne servira à rien.

Alors vous pourrez me dire que, dans un monde où chaque seconde et chaque Euro comptent, il n’y a pas de temps pour faire du social et faire du cas par cas… que la standardisation des candidats/collaborateurs/compétences est un gage de sécurité, d’efficacité et de performance.

Cependant, le principe de standardisation était peut-être valable il y a quelques années (quoique) mais aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Aujourd’hui, les collaborateurs n’aspirent plus à uniquement gagner leur vie et à se mettre en pilote automatique jusqu’à leur retraite. Ils sont plus que jamais en quête de sens et de reconnaissance. Il souhaitent apporter leur pierre à l’édifice et être acteurs de leur vie professionnelle. Pour cela, la singularité de leur parcours doit être prise en compte et ce, dès le premier contact lors du processus de recrutement.

A l’instar du secteur du luxe où le sur-mesure fait la valeur d’une création, pourquoi en serait-il autrement de chaque être humain et de ses diverses compétences qui en font un être unique.

Tant que je peux marcher et être utile, je marche ; et le jour où je tomberai, eh bien quelqu’un d’autre prendra ma place et continuera le mouvement. 

Soeur Emmanuelle